Faux jour#;#Le vivier#;#Le mort saisit le vif#;#La tête sur les épaules
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Année de parution :
1991
Importance matérielle :
741 p. : 21 cm
Faux jour :
Pour le petit Jean, orphelin de mère, la vie s'écoule, monotone et triste, entre le lycée et l'appartement de sa tante. Mais une secrète attente illumine sa vie. L'attente d'un père parti faire fortune en Amérique et dont le seul nom évoque pour lui la fantaisie, l'enthousiasme, l'aventure. Aussi quel bonheur lorsque le " père prodige " revient à l'improviste et annonce à son fils qu'ils vivront désormais ensemble ! C'est le début d'une lente découverte mutuelle et d'une inévitable confrontation père-fils.
Le vivier :
Dans ce vivier qui est la demeure de Mme Chasseglin, arrive un jeune homme, Philippe, l’oisif neveu de la gouvernante, Mlle Pastif. Désormais, ils vont mener une rélation ambigüe, symbolisée par le faux intérêt que Philippe montre pour les interminables patiences que la grosse Mme Chasseglin à l’habitude de jouer, au grand dam de Mlle Pastif qui voit comment son autorité auprès de sa maîtresse devient de plus en plus faible. Mais Philippe ne tarde pas à ressentir un certain écoeurement, une oppression croissante, enfermé dans ce vivier où il étouffe, ne supporte plus d’être chéri par une vielle dame, alors que bien des plaisirs lui attendent dehors…
Le mort saisit le vif :
Quel avenir avait Jacques Sorbier avant qu'il publie La Colère ? Aucun ? il végétait, englué dans les mesquineries d'une existence d'homme pauvre et médiocre, comme rédacteur en chef d'un journal pour enfants, auteur de feuilletons à tant la ligne. Or le livre a un succès fou : prix littéraire, accueil favorable de la critique, vente record. C'est la gloire et la fortune. Mais Sorbier n'est pas le créateur de La Colère. Il n'a fait que signer, à l'instigation de sa femme, le manuscrit qu'elle n'a pas détruit à la mort de son premier mari, Galard. Le châtiment ne tarde pas : tous réclament un autre roman. Quel moyen d'y parvenir sinon de « se mettre dans la peau de Galard » ? Jeu dangereux où Sorbier, faussaire malgré lui, risque son bonheur et sa raison et, vif saisi par un mort, n'a pour se sauver de cette emprise qu'un reste de fierté.
La tête sur les épaules :
Sous l'Occupation, il s'était spécialisé dans le travail de passeur de frontières et plusieurs malheureux ont été tués et dévalisés par lui en cours d'expédition. Atterré par la révélation, le jeune homme sent que sa raison d'être, sa façon de vivre sont menacées par la faute d'un individu dont il ne sait presque rien.
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